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Monographie

   Il est probable que le territoire de Vayres a été fréquenté dès les premières occupations humaines de l'actuel Limousin. Nombreuses en effet sont les "stations" préhistoriques ou néolithiques qui ont été repérées et il est certain que les prospections effectuées par l'infatigable René Juge, de Saint-Bazile, dans tout ce secteur du département en feront connaître d'autres.

Déjà, aux Combes, à La Ribière, à Puybosse, à Merlis ont été trouvés des objets lithiques du paléolithique, dont un beau biface. Plusieurs hâches polies néolithiques ont également été recueillies, qui font de Vayres l'une des communes les mieux représentées en ce domaine (Villechenon, Chez-Nouaillas, Glandoulas, La Barrière ... )

Les populations gauloises, puis gallo-romaines, ont emprunté deux "grands chemins", celui des métaux, qui joignait l'Armorique à la Méditerranée par Moutoume et La Grue et le chemin du sel, transversal, grande route de Limoges à Angoulême, que le seigneur de Saint-Mathieu est accusé, au XVIIIe siècle, d'avoir détourné au profil de son château... De cette époque pré-romaine sont aussi les sites défensifs du Chalat (ou Chalard), de Chez-Beyjard, qui ont été attribués à l'âge du bronze, alors que les mottes de Merlis (plus de 9 m de haut), et de La Tour, seraient féodales. Les Gallo-Romains ont également laissé leur empreinte dans les terres de la commune.

Le Chalat, Chez-Béjard, Merlis : Voir ci dessous

 

  • chez Béjardsite défensif pré-romain
  • le Chalatsite défensif pré-romain
  • MerlisMotte féodale

chez Béjard1 le Chalat2 Merlis3

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L'église Saint-Jean de Vayres (c'était le nom de la paroisse jusqu'au XVIIIe siècle) a peut-être été construite sur un ancien établissement romain : vers 1879 on y a trouvé des éléments de poteries et des tuyaux probablement destinés à conduire la chaleur (*).

Il y a eu ici deux autres églises dédiées l'une à saint Georges, l'autre à saint Pierre. Et ce triple établissement religieux marque l'importance de l'ancien site paroissial, au carrefour de voies de passage. L'église d'aujourd'hui a été reconstruite en grande partie entre 1869 et 1873.

Au XVIIe siècle, Saint-Jean de Vayres était une paroisse relativement aisée qui vivait surtout d'agriculture et qui possédait des vignobles (elle a conservé de la vigne jusqu'à nos jours et deux agriculteurs font encore du vin pour la consommation familiale). Elle se payait même le luxe de vendre du blé en Périgord et Angoumois : les voituriers déposaient leur sel dans les greniers locaux et repartaient chargés de grains. Le chanvre y était cultivé pour les besoins de 12 fileurs et cardeurs et d'une trentaine de tisserands. L'élevage concernait quelques bovins, des ânes rustiques et surtout des cochons qui étaient vendus sur les foires des alentours. Sur la Vayres tournaient cinq moulins et les artisans étaient surtout représentés par une importante communuté de sabotiers, au nombre d'une centaine ! Mais il y avait aussi des charrons (7 ou 8), des taillandiers (6) et un maréchal-ferrand. Les métiers de la menuiserie et de charpente étaient peu nombreux.

Deux siècles plus tard, Vayres était toujours une active cité animée par ses foires mensuelles du 29 et du dernier jour de février. Au début du XXe, on ne comptait pas moins de 70 commerces et artisanats au bourg parmi lesquels apparaissaient les Biojout, Soury, Gady, Malpeyre, Verger ou Leclerc.

Aujourd'hui installée au coeur du Codeso dans le pays de la météorite (dont témoignent les murs de brèche extraite localement), Vayres (qui n'a pu encore faire connaître sa revendication d'appellation en Vayres-lesRoses) possède un petit patrimoine rural tout à fait attachant.

Si ses anciennes bonnes fontaines de Bonnefont et de Chez-Beyjard n'attirent plus guère les pèlerins et si la carrière de serpentine de Merlis est abandonnée, on trouvera dans les villages des maisons traditionnelles bien conservées avec leurs murs composés de brèches météoritiques ou de serpentine (Bonnefont) et de beaux encadrement de portes : des puits, fours à pain, clediers, des Pierres à légendes (La Faye)...

Vayres, cultive le souvenir de Charles Leclerc, qui présida longtemps à ses destinées et fut conseiller général assidu, et celui d'André Delavie, inventeur, à la guerre de 14-18, d'un appareil "mouchard" qui permit d'écouter les Allemands des tranchées d'en face... et de prévoir l'attaque à la baïonnette !

Extrait de l'article écrit par Maurice Robert pour la rubrique du Populaire du centre "Limousin d'hier et d'aujourdh'ui ; Bien le bonjour de ....."

 

Prun. - Jean de Montbrun. damoiseau, vendait en 1485 la terre de Prun, dont on trouve des membres depuis 1132 jusqu'en 1363, portait pour armes : « écartelé au 1e et 4e échiqueté d'argent et de gueules de cinq trais, aux 2e et 3e d'argent »

La religion réformée est implantée à Vayres de 1538 à 1733 (dernière abjuration de demoiselle Anne REYNAUD et de Marc MATHIEU son époux le 05 juil 1733 à St Jean de Vaires, rentrés de leur exil en Hollande). Les 3/4 des habitants de la Vicomte ont adhéré, dont des nobles et des bourgeois. C'est un calvinisme très rural avec des Églises de fiefs. Voir la bataille de Mariau

Guinandie - Ambroise Périgord. sieur de la Guinandie acheta une charge de secrétaire du roi en 1757

Du 4 au 16 août 1792 devant le Tribunal Criminel. sont jugés 16 habitants de Vayres. "La Petite Vendée" (dont le Maire, le notaire, 3 officiers municipaux, 2 femmes) qui se sont opposés avec résistance à l'installation du Curé constitutionnel, leur curé ayant été déporté. Ils échappent à la peine capitale ! Le Président Pierre DUMAS avait dû être bienveillant, comme pour d'autres affaires, ce qui entraîna son emprisonnement, le Jury a été indulgent ; et il faut tenir compte aussi de la situation très particulière à Limoges : l'abbé Jacques CHABROL vient d'y être massacré le 15 juillet 1792 et les puissants meneurs du Club des Jacobins oeuvrent pou empêcher le jugement de ses assassins...) -Tribunal Criminel, Série U - Martyrs et Confesseurs de la foi, Tomes I et III par l'abbé André LECLER- I/H 70

 En 1805, dix-huit villages furent pris à la commune de Vayres et unis à la commune de Rochechouart tout en restant pour le spirituel dans la paroisse de Vayres. Ce sont :

Ajoux, Babaudus, Boischenu, Breuil (Le), Chabeaudie, Côte (Moulin de la), Lage, Legerie, Maine, Martinie, Papeterie, Pierre-Blanche, Pierre-Folle, Puy-Jean, Sangles (Les), Sainte-Bergère, Serve (La), Veyrinas.

Juillet 1793 - Une épizootie ravage Vayres L,223 (1792-an VI)

Merlis - Près de ce lieu existe un motte féodale qui a 9m40 de hauteur, 135 m de circonférence et 35 m de diamètre.

JeanBaptiste Goursaud de Merlis. administrateur du département de la Haute-Vienne est mort sur l'échafaud, victime du tribunal révolutionnaire de Paris, le 18 mars 1794.

 Villechenon - A appartenu à la famille Périgord